Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 16-03-10

Ultimo aggiornamento: 30-03-10

 

Commenti: 92 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite de "Little moment", préalablement intitulé "Miki's Moments"... Kaori est de retour à la maison, Ryo s'est déclaré... Mais ils n'étaient pas les seuls à avoir souffert de cette histoire. Est-ce que la relation Falcon/Miki survivra au mensonge ? Et comment progresse celle du nouveau couple City Hunter ? Quand à Mick... Allez savoir comment ce qui c'est passé avec Kaori a pu changer sa vie.

 

Disclaimer: Les personnages de "Tender Moments" préalablement intitulé "Miki's moment" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Moments 2 : Tender Moments

 

Capitolo 12 :: Une vie parfaite ?

Pubblicato: 30-03-10 - Ultimo aggiornamento: 30-03-10

Commenti: Et voilà, le dernier chapitre de la partie 2 de "moments". Une troisième grande partie suivra, mais elle sera beaucoup plus courte (normalement)... Comme d'habitude, merci de me lire et de me laisser les reviews... Je posterait la deuxième version du chapitre 10 juste après ce chapitre ci, de cette manière, ceux qui préfèrent les fins heureuse pour Miki et Umi n'auront pas à la lire.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Cela faisait une demi-heure qu'il était assis à la table de sa cuisine et il en était déjà à son troisième café. Torse nu, pieds nus et uniquement vêtu d'un pantalon, Mick Angel, nettoyeur numéro un des États-Unis savourait son breuvage en attendant le réveil de sa belle. On avait beau être un mardi à dix heures et demi en cette fin de matinée, Kazue n'était toujours pas réveillée. Elle ne devait pas travailler, étant donné que le Doc, lui, avait décidé de garder la clinique fermée ce jour là, et avait donc décidé de faire la grâce matinée. Il faut dire aussi que la soirée de la veille avait été bien arrosée et ne s'était terminée que tôt ce matin. Elle avait donc des raisons de profiter de quelques heures en plus de sommeil, lui, il était plus habitué aux sorties nocturnes. Pensivement, sans se lever, il regardait le ciel par la fenêtre. cela allait être une belle journée, mais le froid avait déjà recouvert la ville, après tout, ils étaient déjà arrivés au mois de novembre. ...  

 

La veille, ils s'étaient tous retrouvés au Cat's pour partir ensemble. Tous, c'est à dire Ryo, Kaori, Miki, Umi, Saeko, Kazue et lui-même. Certaines de leurs connaissances comme Eriko et Kazumi n'étaient pas venues, car occupées ailleurs, d'autres, comme Reika, car elle ne voulait pas passer une soirée en présence du couple City Hunter... Même si elle s'y était toujours attendue, l'annonce de leur nouvelle relation avait été difficile à avaler. La relation entre Miki et le partenaire de sa meilleure amie s'était améliorée, du moins, assez pour passer une soirée ensemble, mais pas au point de retrouver la complicité passée du groupe... L'Américain se demandait parfois s'ils retrouveraient un jour cette amitié d'antan, mais la réponse était "sûrement jamais". Ryo avait pardonné à Miki, mais jamais il ne laissait la jeune femme totalement seule avec Kaori, il y avait toujours une tierce personne de présente pas loin, si ce n’était lui-même.  

 

La veille, Kaori avait voulu fêter le Bunka no Hi et avait donc invité ses amis les plus proches. Le Bunka no Hi, c’est le « Jour de la Culture » au japon mais surtout, c’est une fête nationale que l’on célèbre le 3 novembre dans le but de promouvoir la culture, les arts et les disciplines universitaires. La fête comprend généralement des expositions artistiques, des défilés et des cérémonies de récompenses pour les artistes et les étudiants, ce qui faisait que les rues de Shinjuku la veille étaient encore plus débordantes de vie, si cela était possible, qu‘à l‘accoutumée. Cette fête était bien l’une des plus vivantes qu’il ait pu voir depuis son arrivée au Japon quelques années plus tôt... Bien sûr, celle des cerisiers était merveilleuse, mais le Bunka no Hi était particulier, la population japonaise était différente en ce jour là... La première fois qu’il y avait assisté, il n’avait pas compris pourquoi une fête de la culture était célébrée ainsi. Pour les étudiants, il voyait le pourquoi de faire des expositions, mais pas pour le reste de la population. Il avait donc cherché la signification réelle derrière ce jour national.  

 

Et il avait découvert que cette fête en était en fait plusieurs célébrées en même temps. Ce jour était célébré initialement comme férié le 3 novembre pour l’anniversaire de l’homme qui fut le dernier empereur de l’ère Meiji, il se souvenait du nom, car la signification l’avait fait sourire : « gouvernement éclairé ». Il avait souri car cela était ironique qu'à peine deux ans après la fin de ce « gouvernement éclairé » ait eu lieu le début de la Première Guerre Mondiale... A la mort de l’empereur, en 1912, cette fête avait été rebaptisée en Jour de la Culture... Mais l’histoire continuait encore après cela. L'annonce officielle de la Constitution du Japon avait, elle aussi, eu lieu un 3 novembre. Le 3 Novembre 1946. Cette date avait une importante signification pour les Japonais, c‘était le symbole de leur valeur... Après la fin de guerre que le Japon avait subi de la part de sa patrie, Mick comprenait que le peuple nippon soit à ce point euphorique dans sa célébration. Il avait bien fait ses recherches sur ce sujet, et la veille, il avait pu en mettre plein la vue à son meilleur ami en discutant sur le sujet avec Kaori... Il avait adoré le narguer ainsi, bien que tous sachent déjà la signification de ce jour. Mais après tout, il n’était pas japonais, lui.  

 

Toute la bande s’était donc réunie en début de soirée comme l’avait proposé la moitié féminine de City Hunter, ce qui était généralement le cas pour quasiment toutes leurs réunions de ce type. Les conseillers locaux avaient comme à l’accoutumée mis en places des expositions d’art et des festivals culturels qui bordaient les rues, et Shinjuku n’y avait pas échappé. Ils avaient mangé au gré de leur cheminement, les stands de nourritures jonchants les routes de multiples spécialités plus délicieuses les unes que les autres, ce qui avait enfin fait taire les grognements de Ryo. Celui-ci ne raffolait pas de ce déferlement culturel, mais il était venu pour faire plaisir à sa compagne et il s’était finalement tu quand la nuit tombée, les défilés avaient commencé.  

 

Une chose qui chaque année étonnait l’Américain, c’est que malgré le fait que ce jour soit le 3 novembre, il faisait toujours beau. Il en avait fait la remarque à Kaori qui lui avait dit que sur une trentaine d’années, il n’avait plu que trois fois à Tokyo lors de la fête... Ils n’étaient rentrés que vers les trois heures du matin, Kaori commençant à fatiguer, comme Kazue qui avait travaillé toute la journée. Mick et Ryo, plus habitués eux, seraient bien restés un peu plus longtemps pour finir la soirée d’une manière beaucoup moins cultivante, mais en voyant les regards que leur lançaient leurs compagnes respectives, chacun avait compris que mieux valait pour eux de rentrer sur-le-champ au bercail... C’était soit cela, soit dormir seul sur un canapé, le choix avait été vite fait pour les deux hommes. Et puis, la soirée avait été agréable...  

 

Alors pourquoi se retrouvait-il à onze heures moins le quart, en cette fin de matinée du 4 Novembre, seul et devant sa troisième tasse de café devenu froid, plutôt que dans son lit à essayer de réveiller sa compagne de tendre baisers ?... Il ne le savait pas... Il n’arrivait pas à mettre son doigt sur ce qui l’avait réveillé ou plutôt, ce qui l’avait empêché de dormir... Depuis quelques jours, il avait un mauvais pressentiment... Non, pas mauvais... Il avait le pressentiment que quelque chose se tramait mais il était incapable de deviner ce que cela aurait pu être, et cela l’avait empêché de dormir tout le reste de la nuit. Il ne souvenait que trop bien de ce qui était arrivé la dernière fois ou plutôt, les dernières fois, qu’il avait eu cette même intuition. Mais comme les fois précédentes, il était incapable de savoir d’où le coup allait venir ou pourquoi. Il ne le connaissait que trop bien ce pressentiment... C’était celui là même qui quelques années plus tôt, l’avait poussé à dire à Ryo le nom de l’homme qui l’avait embauché avant de mettre les pieds dans cet avion qui aurait dû le conduire à une mort certaine... Il ne connaissait que trop bien ce pressentiment qu’il avait eu cinq mois auparavant quand il s’était levé un matin et n’avait pas vu Kaori... Mais il ne comprenait pas pourquoi il l’avait maintenant...  

 

Tout allait pourtant si bien dans leurs vies... Tout allait si bien depuis qu’il y a de cela quatre mois, Kaori Makimura s’était réveillée dans une chambre d’hôpital alors que les médecins leurs avaient fait comprendre qu’ils n’avaient que peu d’espoir pour elle... Tout allait si bien depuis que quatre mois auparavant, Ryo Saeba avait enfin compris qu’il ne pourrait plus jamais vivre sans sa partenaire, seulement survivre, et qu’il s’était finalement décidé à se déclarer... Bien sûr, il y avait des hauts et des bas... Et le fait que City Hunter soit enfin un couple aux yeux du public, n’avait pas empêché certaines têtes brûlées de continuer à essayer de s’en prendre à Ryo Saeba au travers de sa compagne. Mais ce n’était pas au même niveau qu’auparavant. En quatre mois, Kaori n’avait été kidnappée qu’une seule et unique fois et elle avait réussi à se débrouiller avant même l’intervention de son partenaire... Cela lui avait d’ailleurs valu une côte fêlée. Le malfrat avait essayé de la retenir et lui avait donné un coup de genoux pour essayer de l’immobiliser, mais elle s’était vite vengée et n’avait rien montré de sa douleur sur le moment...  

 

Et cela lui avait valu de se faire enguirlander par son amant : d’un côté, car elle aurait dû attendre deux minutes qu’il arrive et s’occupe lui-même du cas du bandit, et de l’autre, car il lui interdisait de faire le moindre geste par la suite. Il avait fallu qu’il se reçoive une massue pour admettre qu’elle allait effectivement mieux si elle était capable de soulever ce genre d’engin sans avoir mal... Mais cela datait du début de leur relation, la nouvelle n’avait pas encore eu le temps de s’étendre. Aujourd’hui, aucun membre du milieu n’osait s’approcher de la moitié féminine de City Hunter, non seulement à cause de la seconde moitié, mais en plus car la jeune femme avait fait d’énormes progrès et on n’osait plus trop l’approcher...  

 

Sur ce point d’ailleurs, il se demandait toujours comment elle s’était débrouillée pour faire accepter à Ryo de la former un peu plus en ce qui concernait les armes et les combats rapprochés. Pour les entraînements au corps à corps, il comprenait que Ryo ait fini par céder, après tout, dorénavant, il n’avait plus à avoir peur de déraper en étant collé à elle, et lui-même aurait adoré avoir une Kaori plaquée au sol par son poids masculin, se tortillant de tous les côtés pour pouvoir reprendre le dessus sur la situation... Mais pour les armes, Ryo s'y était toujours refusé... Il avait posé la question aux deux partenaires, mais le nettoyeur lui avait répondu qu’il était assez grand pour faire ce qu’il voulait sans avoir à lui demander son avis d’américain. Il avait ajouté que tout le monde s'en fichait pas mal, avant de lui dire que de toute façon, il était plus que temps qu’elle apprenne à tirer au revolver. Et il s'était expliqué en lui disant que vu qu’elle avait toujours une arme à portée de main, elle risquait un jour de tuer quelqu’un par accident...  

 

Et pas un seul instant, le blond ne l’avait cru... Cette raison avait toujours été valable, pourquoi lui apprendre maintenant qu’elle courait moins de risques qu’avant quand elle était inoffensive et sans défense ?... Il avait donc pris son mal en patience, et attendu sournoisement que la jeune femme se retrouve seule avec lui pour la questionner à son tour. Chose qui n’était vraiment pas aisée dorénavant, sa sangsue de petit ami ne la lâchant quasiment sous aucun prétexte... Mais il est vrai qu’il en aurait fait de même s’il s’était un jour retrouvé dans les chaussures sans classes de Ryo Saeba. Il avait donc dû attendre un long moment avant de pouvoir avoir une réponse à ses interrogations... Et il n’en avait eu aucune de réponse... Quand il lui avait demandé comment elle s’était débrouillée pour le faire changer d’avis en ce qui concernait les armes à feu, Kaori avait rougi jusqu’à la racine des cheveux avant de lui tourner le dos en marmonnant. Elle lui avait elle aussi dit que cela ne le regardait en rien, mais que s’il devait vraiment le savoir, Ryo avait juste décidé qu’elle était prête et assez grande pour choisir elle-même si elle voulait apprendre à tirer. Elle s’était ensuite excusée et était sortie du Cat’s Eyes, toujours aussi rouge et quand il avait levait la tête, celle Falcon fumait aussi, sans qu’il comprenne pourquoi... La seule raison qu’il avait vue pour une telle réaction, c’est que Miki lui avait soufflé des confidences... Et si Kaori était aussi rouge, et Ryo aussi rebuté à lui dire les véritables raisons...  

 

Il se souvenait d’avoir souri avant de se mettre à baver devant la seule conclusion qui lui venait à l’esprit : la petite friponne lui avait soutiré des promesses sur l’oreiller... Et il était sorti à son tour du Cat’s en riant, laissant derrière lui un géant écarlate dont la vapeur sortait des oreilles... Sacrée bout de femme, et en même temps, au fond de lui, il se disait qu’il n’aurait pas dû être si surpris que cela à cette idée, pas venant de la femme qui lui avait un jour proposé un duel... Pas venant de la femme qui avait eu assez de tempérament, de cran et de cœur, pour être la première dont il soit tombé amoureux... Leur vie depuis la sortie de l’hôpital de cette même femme était chaque jour ainsi, malgré leur travail, malgré les risques qu’ils couraient. Leur vie s’était allégée de la même manière que Ryo l’avait fait, comme si chaque membre de leur petit groupe avait attendu qu’ils deviennent aussi partenaires dans leur vie sentimentale en retenant leur souffle. Comme si la formation de ce couple les avait apaisés. Et chacun avait pu voir les changements en Kaori qui rayonnait à nouveau et qui n’avait plus à se cacher, mais surtout ceux de Ryo, chose qui les avait tous stupéfait pendant un long moment.  

 

Il adorait redécouvrir son meilleur ami sous ce nouveau jour, tous étaient dans son cas d’ailleurs. il avait souvent surpris les membres féminins de la bande sourire secrètement en le regardant... Ce n’était plus l’homme qu’il avait l’impression de connaître depuis toujours, et Mick avait compris finalement, cette phrase que son père lui avait dite lors de sa première chasse et dont Kaori gardait le souvenir attaché autour de son cou fin. Toute sa vie, il avait gardé en mémoire, les paroles que son père lui avait dites sans qu’il les comprenne jusqu’à ce qu’il regarde ce nouveau Ryo Saeba. Il se souvenait encore de sa fierté en se tenant debout, gamin, devant l’animal mort, puis il avait levé les yeux sur son père.  

 

- T’as vu ?! Je l’ai eu ! J’suis un homme maintenant.  

 

Il avait souri en se rappelant l’innocence et la stupidité de ses propos enfantins, et s’était souvenu de la réponse de son père. Il lui avait posé une main sur l’épaule, le regardant droit dans les yeux pour donner plus de poids à ses paroles.  

 

- Seule une femme fera de toi un homme Mick. De la même manière que seul un homme peux faire d’une jeune fille une femme... Même si elles ne le font pas de la même manière que nous autres.  

 

Il s’était rappelé ne pas avoir compris à l’époque, et d’avoir harcelé son père pour avoir des explications, mais celui-ci ne lui avait rien dit d’autre, se contentant de lui dire qu’ils devaient ramener l’animal chez eux, que sa mère devait les attendre maintenant. Et l’enfant qu’il était, avait grommelé en tapant du pied que c’était stupide comme idée, qu’il n’aurait jamais besoin d’une « fille » pour devenir un homme et qu’il s’en fichait pas mal de faire une femme... Il se rappelait encore aujourd’hui du sourire taquin que son père avait porté sur lui, de son regard qui lui disait silencieusement qu’il viendrait à changer d’avis un jour, mais que ce serait déjà trop tard pour lui... Mais cela évidemment, il ne l’avait compris qu’avec le recul des années, et beaucoup trop tard... Il l’avait compris quand pour la première fois de sa vie, il avait voulu offrir son cœur à une femme qui l’avait refusé, car elle n’en voulait qu’un seul, et ce n’était pas le sien...  

 

Mais surtout, il l’avait compris, quand une autre s’était penchée sur lui, pour panser cet organe souffrant pour la première fois de sa vie, pour mieux le lui voler, avant même qu’il ne puisse réagir. Il l’avait compris aussi et encore plus en regardant son meilleur ami finalement devenir un homme à son tour. Sous leurs yeux ébahis à tous, ils avaient découvert un Ryo tendre et attentionné envers sa compagne même s‘il restait moqueur et taquin. Un Ryo qui gardait presque toujours une main posée sur l’épaule de Kaori, sa taille ou son genou. Un Ryo qui n’avait pas peur de se montrer sous ce nouvel aspect devant eux ou les gens dans la rue, même s’il grommelait parfois dans sa barbe en surprenant leurs regards amusés... Un Ryo amoureux et heureux de pouvoir être aimé en retour, sans avoir à se cacher ou à se trouver des excuses, tout simplement.  

 

Alors pourquoi pressentait-il qu’une fois de plus leurs vies allaient basculer ?... Il n’osait pas en parler à ces amis, il ne voulait pas être l’oiseau de mauvais augure... Encore moins en sachant qu’il n’avait aucun détail sur lequel baser ses incertitudes et ses inquiétudes, aucune base... Juste ce stupide pressentiment qui n’avait aucun fondement...  

 

En entendant le bruit d’un mouvement dans la chambre, il se leva finalement pour se diriger vers la pièce et sa belle qui se décidait enfin à le rejoindre dans le monde réel. S'il avait pris quelques minutes de plus, quelques secondes plutôt, il aurait pu jeter un coup d'œil par la fenêtre qui donnait sur la rue entre son immeuble et celui que City Hunter habitait. S'il avait jeté un coup d'œil par cette fenêtre, il aurait pu voir une personne quitter le hall de son propre immeuble avant de relever ses yeux sur celui de City Hunter pour finalement monter dans une voiture qui l'attendait. S'il avait pris cet instant, ces quelques secondes, il aurait vu que finalement, son mauvais pressentiment était fondé... Mais trop pressé de le faire disparaître cet instinct justement, il ne regarda pas par la fenêtre et se dirigea vers sa chambre pour rejoindre Kazue qui se tournait langoureusement dans les draps, avant de lui lancer un sourire ravageur qui le fit remonter aussitôt sur le lit.  

 

S'il avait pris ne serait-ce qu'une seconde avant de monter dans ce lit, faisant rire sa compagne par sa précipitation, il aurait pu entendre le son étouffé du hurlement d'un homme qui criait dans la rue. Mais il ne regarda pas par la fenêtre... Il ne vit pas cet homme courant après cette voiture, une serviette de bain pour unique vêtement... Il se précipita plutôt pour rejoindre sa femme, la faisant rire au passage, n'entendant ainsi nullement ce cri... Pourtant, c'était la chose qu'il pressentait depuis des semaines maintenant.  

 

Fin de Moments, part 2.  

 

 


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